La complicité doit être caractérisée par la commission d’un acte positif antérieur à la réalisation de l’infraction, ou postérieur à celle-ci mais résultant d’un accord antérieur.
Tel n’est pas le cas lorsqu’une cour d’appel déclare le prévenu coupable de complicité d’un vol aggravé, commis le 26 novembre 2019 entre 14h10 et 17h15, en retenant que l’intéressé a reçu de l’auteur principal, ce même jour à 23h36, des messages intitulés « 62×23 » et « aujourd’hui pas mal », qu’il a reconnu que ces messages étaient en rapport avec le cours de l’or, et que le coffret à bijoux volé a été retrouvé à son domicile.